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Préambule de la misère éthique :

 

S’il n’y a plus rien à comprendre, quand tout est arrivé, que ce n’est vraiment pas facile tous les jours depuis longtemps, il faut se rendre à l’évidence, on peut se considérer comme bienvenu au club des arnaqués ! Tribunaux surchargés, Médiateur de la République submergés. J’ai "choisi " le front sans intermédiaire, ces quelques dizaines de pages de correspondance sans retour sont à l’image de cette dernière année interminablement noire, et juste l’échantillon d’une demi-douzaine d’années lumière passées dans l’obscurité. Déduction, l’inflexibilité est une propriété exclusive de certains pouvoirs. Résultats, aujourd’hui je n’entretiens plus qu’une carcasse meurtrie, que je compte pourtant bien emmener même en lambeaux jusqu’à l’achèvement des missions de la vitalité. Si vous voulez vraiment me rendre service, en cas d’extrême avarie, prenez le relais pour assurer mes dernières volontés. Si la vie m’est devenue insupportable, je m’accroche à ce monde parce que je ne suis pas seul, trace de mon passage, des vies innocentes que je m’efforce de projeter vers un avenir de pérennité, avec ou sans ma présence, peu importe, on est dans la vie. Soyez témoin, ne jugez pas hâtivement, même si je vous confirme justement, que la vie n’est pas un long fleuve tranquille, soyez malgré tout indulgent avec "l’EDF ", je maintiens que c’est une belle entreprise où j’ai aussi connu en quinze ans, beaucoup de gens biens, sincères, fiables et travailleurs. Dans ce récit, je m’adresse particulièrement aux assassins de la sérénité, qui selon toutes ressemblances fortuites avec des personnes connues, se reconnaîtront car elles sont réelles et purement volontaires…

Tellement injuste, tellement impensable. Mon "CPE " à moi, c’est un "Contrat Pour l’Enfer " que je n’ai même pas eu à signer. Je devrais me sentir miraculé d’être là pour vous en parler, pourtant je vais plaider coupable ! de n’avoir su avoir le verbe efficace et savoir évoquer avec une indulgence juste teintée d’amertume, l’humanité médiocre d’une institution ingrate. Je n’ai rien à me reprocher, mes détracteurs non plus, j’ai toujours fait preuve d’allégeance.

Avant cette intrusion, à mi-vie, j’avais gagné mon statut de cadre au mérite, et sans jamais m’éloigner de mes premières amours de la technique, j’honorais du meilleur de moi-même, mon poste de chef d’agence au sein d’un groupe de champ international, compagnon de mes limites, je m’étais fidélisé aux territoires français. En dehors du boulot, je ne connaissais pas les heures perdues, nous étions propriétaire d’une ruine, je restaurais la pierre, le bois, le fer, j’étais même devenu "pilote de coucou ".

Quand ils m’ont pris véritablement en main, je n’ai plus eu de répit, des projets lourds marquaient un retard notoire dans le domaine "télécommunicatif ", sollicité des études aux mises en œuvre, je suis devenu une erreur de la nature commerciale à partir de l’exploitation commerciale. Il ne me reste que ces piles de dossiers, témoins du fruit d’un travail acharné de longue haleine, des batailles déchaînées par la discorde interne, et de centaines de contacts éteints, étouffés par la vanité. Aujourd’hui, je suis gérant d’une société qui tenait toutes ses promesses, détournée de ses profits avant de pouvoir légitimement en profiter, et selon mes opposants, je n’aurais jamais eu cours. Après tant d’années perdues, je ne restaure plus que des consciences mais je ne suis pas doué aux vues des résultats. Plus jamais je n’ai décollé… Depuis, j’ai côtoyé d’autres horizons sans jamais pouvoir m’en remettre, sinon ce serait déjà fait ! J’ai fini par comprendre que cela ne servait plus à rien d’essayer d’accepter l’inacceptable parce que c’est impossible. Presque sept ans de malheur, à poil je file sur la cinquantaine, sans boulot, nous vivons d’expédients. On ne peut pas manger une maison, tantôt nous refermerons sur nous la porte, il n’y aura plus de " chez nous ", bref ! nous jetterons la clef du paradis. Le bonheur, ma femme, mes enfants, une famille unie et courageuse, ma seule partie vitale, sur moi j’ai fait une croix. Alors certes, j’ai dû briser un miroir mais je ne me rappelle pas quand et comme je ne suis pas superstitieux, à qui le confier ?

Mauvaise pioche et triste désillusion, en m’adressant au (nouveau)tuteur de cette grande famille, le piège n’a fait que se refermer. Il vaut mieux s’adresser au Bon Dieu qu’à ses saints dit-on, ailleurs je ne sais pas mais sur terre c’est pas vrai ! Sur papier j’ai été dupé et aveuglé par un parcours aussi honorable, en dépit des apparences, je n’ai rien su déceler. Pouvez-vous vous-même, prétendre que vous avez réussi, si pour en arriver là, en route vous avez perdu tout à la fois, Monsieur Le Président, le sens de la vie, et du bien, et du mal. Pourtant alerté d’urgence dès votre arrivée par votre service spécialisé dans la médiation EDF, quand informé d’une situation dépitée par la violation des principes éthiques, vous avez répondu aiguisé d’une grande expérience, par la violence implacable d’un tour de passe-passe juridique sur fond de chantage. Je n’ai jamais voulu y croire. Il m’a fallu totalement l’occulter pour pouvoir y survivre, condition sine qua none pour savoir si la suite reflétait la réalité.

A hue et à dia ! Je n’ai cessé de vous informer d’avoir été témoin et victime de diverses dérives commerciales dans des circonstances aggravantes bien identifiées. Non moins satisfait d’avoir expédié cette affaire d’un claquement de doigts expérimenté, vous ne saurez jamais vous résoudre à revenir sur votre manipulation retorse, jamais le doute ne vous effleurera l’esprit. Malgré ces appels de détresse jurant de sincérité, insensible aux définitions de l’innocence, vous éluderez le facteur humain, vous laissant porter par le groupe. Votre jugement restera sans appel, vous avez indubitablement condamné à la plus forte peine le mérite.

Depuis vous vous terrez dans un mutisme immuable, parallèlement vos consignes fermement ancrées sur l’hermétisme auront été soigneusement respectées sans défaillances par l’ensemble de vos dirigeants. C’est ici qu’il faut rappeler que le détachement de la réalité "extérieure" où la vie mentale des sujets étant occupée tout entière par leur monde "intérieur", s’appelle aussi l’autisme.

Pourtant les choses sont normalement simples et "qui peut le plus, peu le minimum "(Zazi !). C’est pourquoi j’ai cru que les intellectuels pouvaient aussi comprendre des choses simples. J’ai eu beau, vous prier de ne pas cautionner toutes ces gabegies honteuses au risque de vous rendre complice de cette improbité de culture, vous crier que le caractère endémique de toutes ces aversions à la concurrence se déclarait toujours une fois le travail accompli. Je ne trouverais jamais les termes pour vous parler de l’instrumentation par abus de notoriété et de tous ces abus de pouvoir qui ont permis de pomper gratuitement le savoir des services de différents prestataires via la création d’une société maître d’œuvre, le "Département Innovation & Organisation. Mais quels mots fallait-il employer pour vous parler de préméditation, des conspirations, de cette rupture abusive de contrat sans retour d’investissement envers ladite société, et de son désœuvrement au passage par la rafle des marchés. Vous ne réagirez pas plus aux déviances annexes quant à l’émergence dans la comptabilité, d’une facturation commise entre la société D.I.O et une société factice, autre création maison.

La suite est à l’avenant, la consistance du menu d’en-tête précise dans son contexte, synonymes de trahison, de mensonge, d’abus de confiance, de puissance, de faiblesse, de luttes des pouvoirs en interne et de coercition déloyale en externe…

Je crois qu’on peut comprendre pourquoi je ne vis plus aujourd’hui qu’au rythme de mes pulsations cardiaques, que je n’apprécie plus en instant que les secondes et que les jours ne font plus partie de mon échelle des temps. Malgré tout, je ne regrette pas d’avoir fait preuve de tant d’abnégation et d’altruisme pour raisonner mes bourreaux. Si j’ai vécu mon martyr sans faire d’amalgame, contenu tant de souffrances, c’était pour éviter de jeter le discrédit unanime sur un collectif foncièrement honnête. Mais aujourd’hui, il est temps de me soulager d’une autre partie de mon fardeau. J’ai voulu vous épargner cette autre honte que nous avons eue à subir. Maintenant, je veux partager aussi celle reçue de plein fouet par les effluves d’une affaire de pédophilie. Vous m’avez envoyé en enfer et j’ai bien peur d’avoir vendu mon âme au diable, le jour où j’ai témoigner(pièce confidentielle) en faveur de mon prédécesseur sous conditionnelle afin qu’il puisse au moins assumer ses devoirs de gérance. Moralité, il n’aura jamais su défendre les intérêts de notre société. Au bout de trois ans, la maison mère EDF accouchera dans la suffisance d’un premier protocole confidentiel, maigrichons du montant et atteint d’une malformation juridique. ( autre pièce à conviction) !

Aujourd’hui, je demande la levée de toute confidentialité, bouclier de la transparence de toutes ces exactions, je fais appel à la démocratie en tutelle. Jusque là, aux boulets rouges de honte, je n’ai toujours riposté qu’au moyen de boulettes de papier griffonné de vérité sans grand effet, des plus simples lettres aux courriers recommandées les plus soutenus via ces dossiers suivis, mails, fax, tous sont restés sans réponse. En signe d’ouverture, vous ne daignerez pas plus répondre à mes vœux de bonne et heureuse année 2006 ! Il faut franchement reconnaître qu’il y a beaucoup trop d’hostilité dans la maison et que vous n’y êtes pas étranger.

Ce qui a été fait est fait, vous avez eu le temps de dépassionner. Depuis que vous m’avez fauché en plein ciel de réussite de la manière la plus vile qui soit, vous n’imaginez pas la patience infinie qu’il a fallu développer, pour supporter aussi longtemps le revers de toutes ces infidélités. Mais il y a bien une seconde un jour où il faut se demander pourquoi je dois payer seul jusqu’à la fin de mes jours, les agissements néfastes de quelques têtes peu scrupuleuses qui s’en tirent impunément avec les honneurs et le sourire. Pour réhabiliter l’éthique, il en va de la responsabilité morale et pénale de chacun. Pour ne citer que l’essentiel, l’attribution d’un blâme à Messieurs Robert Durdilly et Bruno Dobrowolski ne serait que mérité. Dans leur négligence délibérée et abus d’influence, ils n’ont pas su saisir l’opportunité qu’on leur offrait de réparer l’injustice intentionnelle de leurs confrères séditieux. Par ailleurs, la ligne jaune pénale a largement été franchie par messieurs Michel Conq et Pascal Raulin, fautifs d’opportunisme caractérisé respectivement par le vol des substances intellectuelles et commerciales, outrage à la gent humaine et inférence soutenue à l’appui. Une injonction à comparaître devant un Tribunal Correctionnel ne serait que justice, il n’y a pas prescription. Mettons de côté l’ex médiateur d’EDF, Madame Noëlle BORDINAT, subordonnée aux consignes péremptoires qui trahie par sa partialité, a envoyé bouler un Conciliateur de Tribunal d’Instances, d’une lettre édictée sous l’impulsivité dans la suréminence. Enfin, tout ceci va plus loin que l’irrespect de la fonction publique, libre de toute hiérarchie et sans aucun mauvais sentiment, je me permets d’accéder votre conscience, Monsieur le Président, et vous dire que : vous auriez fait votre travail les hommes auraient fait le leur ! Une des premières règles des Droits de l’Homme consiste à respecter la vie d’autrui. Votre démission proposée aux membres du Conseil Exécutif, ne serait refusée que par solidarité de votre inconséquence, dans ce cas l’institution tout entière est en réel danger. Il reste à convaincre l’opinion publique pour justifier les droits d’EDF à exploiter, créer des sociétés, faire travailler des hommes autant qu’on en veut sans contrepartie, puis de s’en débarrasser saignés de leur dignité en faisant main basse sur le fruit de leur gagne-pain.

Je n’aspire qu’à la régulière, cela n’a jamais été possible, je vous y laisse réfléchir. En toute connaissance de cause, d’âme et de conscience, vous devriez enfin avoir une idée très claire de ce qu’il faut faire.

Rien n’a changé depuis l’année 2000, il reste toujours à rémunérer cinq années de travail effectué sur des services finalisés avec succès sur obligation de résultats ; de prendre en compte les pertes d’exploitation liées aux conditions contractuelles déshonorées ; et au même titre, les abonnements annuels des Centres qui exploite le service DTAA dont le nom de baptême n’est autre que RESO, cette précision ne choquera personne d’autre que les subtilisants. D’ailleurs, je vous engage à mûrir la question des abonnements qui seraient en principe exigible jusqu’à extinction du produit, rappelons en parallèle que la société a été statutairement créée pour 50(cinquante) ans, sans embrouille notre contrat serait renouvelé par tacite reconduction jusqu’à la désuétude. Sachez également qu’une société privée, se trouve dans l’ambiguïté vis à vis des services fiscaux lorsqu’elle perçoit son chiffre d’affaire sans TVA, objet du second protocole confidentiel  et particularité inique de cette pièce comptable non assujettie aux taxes, dont je ne veux toujours pas connaître le contenu et que j’ai paradoxalement signé. Nous restons dans l’expectative d’une suite réglementaire, excluons d’emblée un troisième protocole confidentiel (deux de trop déjà), de la bonne volonté et une facture en bonnes et dues formes satisferaient l’acquittement du dû.

Quant au préjudice moral, il est incalculable et bien plus grave que vous ne l’imaginer. Je ne m’attends pas à ce que vous compreniez ça, je me suis déconsidéré à la hauteur de votre déconsidération pour savoir me laisser tomber. En admettant que l’esprit de responsabilité renaisse à la tête du groupe, vous ne me rendriez jamais ma fierté d’être, vous m’avez définitivement dégoûté de ce passage dans l’existence, vous avez bousillé un à un tous les plus principes fondamentaux de l’existentialisme. D’une manière ou d’une autre, pour moi tout est résolu, je ne fais que le strict nécessaire pour me maintenir, je ne me soigne que d’affectif, ma seule qualité est responsable de progéniture. Mon état est indescriptible, je ne suis pas né, je ne suis pas mort, daignez vous souvenir de cette esquisse de vie, qui un jour a sûrement été. La douleur ne se trompe pas, tous vos impacts de coups tordus ont fait mouche, je vous demande d’arrêter de tirer sur la gâchette, vous avez fini par m’achever à coups de silences, et qu’ils valent approbation ne me console pas. Ces méthodes de flibustiers à l’encontre d’un homme qui défend les intérêts d’une vie de travail honnêtement accompli, sont exorbitantes et déplacées. Cet "autre " qui vous parle, rattaché au fil de la vie par procuration, vous demande de cessez de refuser l’évidence, la réalité est concrète et factuelle. Aux auteurs de cette déconvenue, je veux rappeler que je n’ai jamais eu la volonté de déroger aux engagements fixés, j’ai su mener ces missions que l’on m’avait confiées à terme, toujours avec la même pugnacité. Dites-vous bien que je n’aie eu ni l’envie, ni le pouvoir de mettre mes associés à la porte Rappelez-vous qu’avant qu’ils ne s’enfuient de la société, vous vous entre-déchiriez entre collègues comme des chiffonniers. Eux m’ont seulement abandonné, laissons-les à leur conscience. Vous, en quelque sorte, vous ne vous serez contentés que de partir avec la caisse et d’enterrer ce qui de vivant restait.

(Dm).

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